POULIN Robert À la Maison Paul-Triquet, le 7 octobre 2001, à l’âge de 86 ans, est décédé le Lt Colonel Robert Poulin MC,ED, époux de dame Louise Lafrance. Il demeurait à Sainte-Foy. La famille recevra les condoléances au funérarium Lépine Cloutier Ltée 1025, rte de l’Église Sainte-Foy mercredi de 19h à 22h, jeudi de 12h à 13h30. Le service religieux sera célébré le jeudi 11 octobre à 14h, en l’église Saint-Yves, 2470, Triquet, Ste-Foy et de là au Parc Commémoratif La Souvenance. Il laisse dans le deuil, outre son épouse, ses enfants: Robert (Linda Bédard), Jean, Danièle (Vincent Bar-ry), Pierre; ses petits-enfants: Geneviève, Valérie, Philippe; ses s urs et son frère: Madeleine (feu Gérard Langlois), Jean-Paul (Thérèse Hamel), Rita (feu Léo Parent), Jacqueline, Lucille et Gertrude (feu Augustin Gignac (Gus)); ses beauxfrères et belles-s urs: Pierre Lafrance (Madeleine Pilon), Claire (feu Wassily De Krokhaleff), Claude (Madeleine Dussault), Odette (Ted Lawrence), Jean (Jocelyne Heack), ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines, parents et amis, amies. Un immense merci au personnel de la Maison Paul-Triquet pour les bons soins prodigués. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Société d’Alzheimer, 1040, avenue Belvédère, bureau 312, Québec (Québec) G1S 3G3 tél.: 527-4294. Pour renseignements: (418) 529- 3371
Enfance
Née le 4 septembre 1915 à Québec, premier garçon et 3e d’une famille de 8 enfants(Marguerite, Madeleine, Robert, Rita, Jean-Paul, Jacqueline, Lucille, Gertrude) qui tous eurent une vie longue et heureuse sauf Marguerite décédée accidentellement à 18 mois. Tu as perdu ton père dès l’âge de 7 ans. Ceci fut très marquant pour toi qui dû être placé en pensionnat et voyait peu ta famille même l’été que tu passais chez ton grand-père à Sainte-Famille de l’ile d’Orléans sur la terre ancestrale. On voit d’ailleur sur la photo sous ce texte le moulin à eau apporté par canalisation et la famille de ton grand-père habitant la partie gauche de ce moulin. Tu commença très très jeune à travailler et tu donnais toute ta paye à ta mère pour subvenir aux besoins de la famille. Tu continua de même avec ta solde durant l’armée et en bonne partie jusqu’à ton mariage 10 ans après la guerre.
Vie militaire
Ta carrière militaire commença en tant que milicien quelques années avant la 2e guerre ou tu as pu te parfaire aux calculs trigonométriques pour les tirs d’artillerie. Quand arriva la guerre tu gradua très rapidement au rang de d’officier capitaine et dirigea le 4e régiment d’artillerie contre le forces allemandes. Tu participas avec bravoure à plusieurs batailles dont celle appelé l’opération véritable qui hormis le débarquement, fut selon Eisenhower la bataille la plus féroce de toute la guerre. Ta bravoure fut reconnu par l’obtention de la médaille de la plus haute distinction pour bravoure au combat soit la croix militaire (Mc) et il fut ainsi de ton bon ami Yvon Thériault. Tu as aussi été blessé gravement à l’épaule par un éclat d’obus au point que tu as du être rapatrié en Angleterre mais tu reviendra au combat pour terminer la guerre.
Tu nous laissa une très grande correspondance que tu entretenais avec ta famille ou l’on voit que tu te soucie énormément d’eux comme tu te souciait aussi de l’infanterie que tu essayais de protéger par ton travail et dont tu déplorait les pertes de vies énorme et saluait leur courage. Tu n’étais nullement centré sur toi. Au retour de la guerre, tu entretiendra longtemps ton lien avec l’armée en tant que milicien jusqu’au grade de Lieutenant-colonel. Tu parlais très peu de tes expériences et tu fis de nombreux cauchemars post traumatiques à ce que l’on a appris par tes sœurs, mais dans ce temps-là on ne parlais pas de cela. Merci pour ton courage et dévouement.
Une carrière consacré au développement de l’emploi
Vie de famille
De ton mariage avec maman (Louise Lafrance) naquirent 4 enfants (Robert, Jean, Danièlle et Pierre). Tu t’es complètement dévoué à ton rôle de père pour subvenir à nos besoins, nous inculquer de bonnes valeurs, nous reconduire constamment à nos activités sportives, nos beaux moment de vacances en camping et à la plage. On était aussi très fière de ton implication sociale avec l’organisation des loisirs, les nombreuses œuvres de collecte de charité pour les pauvres auxquelles tu donnais beaucoup de ton temps. Tu as été quarante ans bénévole pour la caisse populaire et bien que fédéraliste tu avais très à coeur la défense des canadiens francais et depuis notre très jeune age tu nous l’a enseigné bien avant les campagne d’achat québécois. Tu as été quarante ans bénévole pour la caisse populaire et bien que fédéraliste tu avais très à cœur la défense des canadiens français et depuis notre très jeune âge tu nous l’a enseigné bien avant les campagnes d’achat québécois. Tu étais positif et ne te plaignais pratiquement jamais. Tu étais empreint d’une grande bonhommie, aimais la compagnie de tous et partout où tu allais les gens te connaissais et étaient heureux de te voir.
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